Quand j’ai su que j’allais amener Ti-poussin à Walt Disney, je savais que ça serait une réussite. Déjà, il n’a pas accès à beaucoup de télévision, sauf que le film Histoire de jouets, c’est sans aucun doute son préféré (je connais la chanson « t’as trouvé un ami » par coeur)! Et puis, comme tous les enfants, il aime les couleurs, l’animation et les manèges. C’était donc écrit dans le ciel qu’il allait adorer! Je ne m’attendais juste pas à voir Douce-moitié (presque) pleurer… mais ça, j’y reviendrai.
On a commencé notre journée dans le fabuleux monde de Magic Kingdom (non, mais j’ai bien le droit de commencer par les princesses, c’est quand même moi qui a eu ce boulot!). Déjà, quand on rentre sur le site, la première chose qu’on voit, c’est le fabuleux château de Cendrillon (elle me l’a racheté au début des années 50, je trouvais ça long d’y faire le ménage). Ça commence très bien. On se promène à travers un village (de la grosseur de Montréal) tout droit sorti du film La belle et la bête, où s’alterne pâtisseries et boutiques. Un monde créé juste pour moi, quoi! Puis, une fois que j’ai engouffré un croissant aux pommes (de la grosseur d’une pastèque), c’est là que je me suis dit qu’il fallait que je regarde la carte du site, question de mettre mes priorités aux bonnes places (on n’a qu’une seule journée après tout!). En tant que maman presque parfaite, je me suis sacrifiée pour Ti-poussin et j’ai commencé la visite dans le monde de Buzz Lightyear. Première anecdote : Faire un high-five à Buzz, c’est ok, mais prendre une photo avec lui, c’est un peu too much pour Ti-poussin. Jamais le premier soir. Faut dire que les yeux de Buzz sont de la grosseur de sa tête, alors ça surprend un brin.
On continue la visite dans le monde des princesses, où s’alternent princesses (quelle surprise!), brillants et froufrous. Parce qu’il faut le dire : je n’ai jamais vu de ma vie autant de mini-Belle et de mini-Blanche-Neige. J’ai dû rater la salle des costumes, parce que moi, à la fin, j’étais toujours en short! Bref, au beau milieu de ce carnage de testostérone, se dresse le petit (gros!) monde de Winnie de Pooh, que Ti-poussin a eu la chance de connaître lors de la sortie du dernier film. Et sur quoi s’est lancé Ti-poussin, dans la forêt de Winnie? Sur le pot de miel, qu’il s’est enragé à vouloir ouvrir, sans succès! Je ne suis pas certaine qu’il aura oublié le jour de son mariage! On s’est sorti du pétrin en l’amenant dîner dans la maison de Pinnochio (il est si facile à acheter!).
Avec l’estomac plein (je soupçonne qu’il s’est aussi fait des réserves dans les joues), il a fini par faire une sieste, qui nous a permis de faire une promenade dans les autres mondes du parc qui valent, soit dit en passant, tous la peine d’être explorés. D’ailleurs, on fait rapidement le tour, quand on a un bébé dans une poussette et qu’on ne veut pas le réveiller (on s’est gardé de faire Splash Mountain, d’un coup que la poussette revole dans la descente). Donc, après sa sieste, on avait fait le tour, et on a décidé d’un commun accord (Douce-moitié qui me suppliait à genoux) d’aller à Disney Hollywood Studios. Douce-moitié répétait que c’était ZE parc à faire après le Magic Kingdom, alors que je savais très bien que c’était pour le monde de Star Wars qu’il voulait y aller.
Bon, c’est vrai que c’est un parc magnifique. Une réplique d’Hollywood dans les années 20, mélangé à encore plus de Mickey Mouse et de certaines scènes de films. On s’est promené dans le décor du film Chérie j’ai réduit les enfants (une fourmi de 2 mètres, c’est dégueu, mais le biscuit géant, il donne faim) avant d’atterrir (totalement par hasard) dans le monde de Star Wars. Déjà, quand Douce-moitié a vu son premier Storm Trooper, un sourire diabolique s’est dessiné sur ses lèvres, mais imaginez sa réaction en ressortant du Star Tours (un genre de Volcanosaure pour les geeks). Il avait un regard fou, un peu d’écume sur le bord de la bouche, et il avait mouillé ses shorts! Le comble, ça vraiment été sa rencontre avec Darth Vador, suivit de sa photo (prévisible) avec Ti-poussin et un Storm Trooper. C’est là qu’il s’est mis à pleurer (bah, sa version, c’est qu’il a reçu un grain de sable dans l’œil), fiston aussi d’ailleurs, mais juste parce qu’il n’aimait pas la grosseur du casque du monsieur.
On a terminé notre visite par l’exploration du monde de Pirates des Caraïbes, juste avant de se faire avoir par un déluge de pluie (la poussette dégoûte encore!). C’était quand même quelque chose : je n’avais jamais vu autant d’humains se promener en sac-poubelle volontairement. Désolée, je n’ai pas pris de photo, il faisait trop humide!
Demain, on se lance à l’assaut de Sea World et on part pour notre premier road trip en direction de Savannah, question de faire ce pour quoi on a été invités : tester la voiture.
À suivre…
Publié le 31 août 2011 sur SweetspotQC.ca.
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