29 mai 2012

Quand Douce-moitié est heureux de demander son chemin

Saviez-vous qu’il peut faire quarante-douze degrés Celsius à Orlando, avec un pourcentage d’humidité relative (comme si je savais de quoi je parlais!) de 200 %? Ce n’est pas des blagues, un peu plus et il y avait des gouttes d’eau en suspension dans l’air! Et c’est la température qu’il faisait pour notre visite à Sea World. Par visite, j’entends escapade-éclair, parce qu’on avait 2 heures, top chrono, pour faire le tour du site, choisir les manèges qu’on voulait faire ET faire manger Ti-poussin. Déjà, la dernière activité prend au moins 30 minutes, ce qui nous laisse 1h30 pour découvrir le parc.

Le hic, c’est que lorsque tes semelles de gougounes (des Ipanemas quand même, pas des cheaps!) fondent quand tu marches, t’évites les endroits plein soleil (faut sauver les gougounes!). Tu te cherches un coin d’ombre (en dessous d’un flamant rose) ou un point d’eau (à éviter : le bassin des requins!). J’ai donc pris la peine de regarder la carte du parc pour spotter les endroits trendy, en considérant ces derniers facteurs. En tête de liste, Shamu’s Happy Harbor, un genre de mini-Sea World pour les enfants plus jeunes avec, en prime, ZE point d’eau du parc. D’ailleurs, ça été notre seul point. Allez comprendre pourquoi, ni Ti-poussin, ni Douce-moitié n’avaient envie de s’en aller. On a quand même prix la peine d’aller admirer les requins, puis de voir les montagnes russes (mal de cœur juste à regarder!).

On est parti du parc sans avoir nourri Ti-poussin, mais il avait plutôt l’air de s’en balancer, tant la carence de sommeil devenait évidente. D’ailleurs, je n’ai jamais été aussi heureuse d’avoir un air climatisé performant dans l’auto! On a donc pris la route pour Savannah, en Géorgie, et c’est là que Douce-moitié a eu son premier coup de cœur à vie pour un engin automobile.  

Mais avant de poursuivre, je dois vous dire que Douce-moitié a autant le sens de l’orientation qu’un chat aveugle, sourd et sans moustache, en apesanteur. En fait, le chat se débrouille mieux. Alors, comme copilote de l’appareil, on repassera. Au Québec, je lui demande les indications pour aller à Laval, et on finit au New Hampshire. Bon, vous allez me dire que j’aurais pu m’en rendre compte plus tôt, mais c’est que je lui fais confiance, moi! C’est ça, l’amour!

Bref, il arrive, à l’occasion (très rarement!) qu’on discute avec vigueur, surtout quand il m’avoue ne pas être capable de comprendre le chemin (c’est toujours de la faute de Google Map!). Mais, c’est maintenant chose du passé. Nous avons découvert ce petit bouton miracle, qui s’active avec une seule pression, positionné sur le rétroviseur. Les initiés auront deviné que je parle d’une des plus belles inventions du siècle, juste après le soutien-gorge à balconnet, c’est-à-dire OnStar, le service jetset de GM. Douce-moitié est encore sous le charme! Bon, j’avais déjà vu les pubs, et je me disais que c’était vraiment inutile comme service, mais je peux vous garantir que, lorsque vous êtes mariée à Douce-moitié (ou une espèce du même genre), ça devient réellement votre meilleur ami, surtout que, s’arrêter pour demander des indications à la station-service la plus proche, ce n’est pas toujours garant d’arriver à destination en temps voulu. Mais avec OnStar, j’ai un conseillé qui est toujours là pour me répondre à moi (je suis une princesse, on n’oublie pas!), et il m’envoie les directions « point par point », directement sur l’écran de l’auto. Je n’ai pas l’habitude de triper sur ce genre de gadgets, mais à regarder les erreurs des GPS ou autres engins d’itinéraires sur le web (trop fréquentes et souvent ridicules), je me dis que c’est vraiment un must. Et puis, ça m’a empêché de me retrouver dans un ranch au Texas, avec Douce-moitié confus et en boule dans la valise de l’auto, à me répéter que les indications n’étaient pas claires…

Douce-moitié, 0. Onstar, 1.

Publié le 1er septembre 2011 sur SweetspotQC.ca.

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